US ET COUTUMES

 

                                                                           

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           SAVOIR VIVRE us et coutumes 

                                  - Quelques règles pour ne pas choquer et mieux s’intégrer

                                                              

               Chaque pays a ses règles de conduite, ses formules de politesse, ses usages, souvent très éloignés des siens. Voici un petit      mémo pour mieux comprendre...

          Les salutations sont extrêmement importantes : ici, on dit bonjour, tout le temps, à tout le monde, même à quelqu’un qu’on a jamais vu et qu’on ne reverra jamais. Le « Salamaleikum » (répondre « Aleikum Salam ») est de bon ton. Ne pas hésitez à s’enquérir de la famille, même si on ne la connait pas. On termine par un « Alhamdoulilahi ».

       La tenue : montrer ses jambes (pour les filles, mais aussi pour les garçons) est très mal vu par les musulmans. Évitez donc les shorts et mini-jupes. Vous pouvez par contre sans problème donner la tétée à votre bébé au vu et sus de tout le monde, cela ne choquera personne.

      Chaque pays a ses règles de conduite, ses formules de politesse, ses usages, souvent très éloignés des siens. Voici un petit mémo pour mieux comprendre...

     Les salutations sont extrêmement importantes : ici, on dit bonjour, tout le temps, à tout le monde, même à quelqu’un qu’on a jamais vu et qu’on ne reverra jamais. Le « Salamaleikum » (répondre « Aleikum Salam ») est de bon ton. Ne pas hésitez à s’enquérir de la famille, même si on ne la connait pas. On termine par un « Alhamdoulilahi ». 

       La tenue : montrer ses jambes (pour les filles, mais aussi pour les garçons) est très mal vu par les musulmans. Évitez donc les shorts et mini-jupes. Vous pouvez par contre sans problème donner la tétée à votre bébé au vu et sus de tout le monde, cela ne choquera personne.

                                                                          

Le repas : le repas se prend accroupi par terre ou assis sur un petit tabouret, dans un plat commun, souvent avec la main. Déchaussez vous avant de marcher sur la natte, lavez vous les mains et n’utilisez que la main droite, la gauche étant réservée à d’autres usages. Avant de commencer à manger, attendez que le maître ou la maîtresse de maison ait prononcé le « Bismilahi ». On ne boit qu’une fois le plat principal fini. Pour son hôte, La maîtresse de maison enlèvera les arêtes du poisson ou avancera les meilleurs morceaux : n’en soyez pas gêné. Le plus souvent, les hommes mangent d’abord, les femmes et les enfants ensuite.

Le thé : la cérémonie du thé est très importante : si vous acceptez le premier, il vous faudra aller jusqu’au troisième, le plus sucré. Prévoyez alors une heure ou deux.

> Ataya : le thé à la menthe à la sénégalaise    72662688 10217970541048193 7064645349884821504 o 1

L’objectif premier du marchandage n’est pas de faire baisser les prix. Il s’agit avant tout d’un échange. Prenez votre temps, parlez d’autre chose, exclamez-vous bien fort. Plus longue sera la discussion, plus vous aurez l’estime de votre interlocuteur. Pour vous aider, voir quelques prix utiles.

 

       L’interpellation : pour appeler quelqu’un dans la rue, héler un taxi, on fait « PSSST ». Cela n’a rien d’impoli, contrairement à ce que certains pourraient croire, … et c’est efficace (toute la rue se retourne en général !).

    L’islam et les prières : l’islam impose cinq prières quotidiennes, à des heures bien précises, faites après des ablutions rituelles. Ne vous étonnez donc pas de voir certaines personnes se laver les pieds, la tête et les mains sur le bord du trottoir, ou votre boutiquier abandonner ses clients sans préavis pour prier derrière le comptoir. Patientez, tout ça est très naturel. 

        La mendicité et l’aumone : vous serez sans doute surpris de rencontrer beaucoup de mendiants, dont des personnes handicapées par la polio ou la lèpre. Donnez une petite pièce si vous le pouvez, et surtout un grand sourire. Faire l’aumône au moins une fois par jour est une recommandation de l’Islam. Quand on a déjà donné l’aumone à un premier mendiant, on peut dire à tout autre demandeur : « egg na » qui signifie « c’est arrivé » (l’aumône est arrivée au ciel).

L’avenir est, par définition, entre les mains de Dieu. Faites donc suivre vos phrases au futur par « Inch Allah », qui ne signifie pas du tout « peut-être ».

       Les plaisanteries : ne soyez pas choqués si vous entendez deux personnes se traiter mutuellement d’esclaves (Suma jaam nga : tu es mon esclave). Ceci remonte à très longtemps, alors que certaines castes avaient le pouvoir et la richesse et entretenaient des « dépendants ». Ceci a aujourd’hui disparu, mais reste un sujet de plaisanterie. Cela se produit entre les Diop et les Ndiaye, les Gaye et les Diagne, les Wade et les Mbaye, et aussi entre les Sérères et les Diolas.

Les bonnes : avoir une bonne n’est pas le symbole d’une vieille aristocratie sur le retour. Avoir une bonne, c’est d’abord fournir un emploi à quelqu’un, qui pourra alors en embaucher une autre pour sa famille...

 

            Ce qu’il ne faut jamais faire

  •        Enjamber quelqu’un d’allongé.
  •        Poser son sac directement par terre.
  •        Acheter du charbon de bois, du sel, du poivre, du piment, des aiguilles, des lames de rasoir après la tombée de la nuit (cela attire   les mauvais esprits).
  •         Pour les hommes, s’asseoir sur un mortier.
  •        Manger ou donner quelque chose avec la main gauche.
  •        Marcher sur une natte avec ses chaussures.

      Ce qu’il faut toujours faire

  •      Dire bonjour, avant toute chose.
  •       Demander des nouvelles de la famille.
  •      Saluer les vieux avec respect.
  •       Donner une pièce à un mendiant une fois par jour.
  •       Boire son thé en faisant « slurp ».
  •      Raccompagner les visiteurs en faisant quelques pas avec eux.
  •                

                                         Le pagne accompagne, soit assorti, soit en contraste, le boubou. Il existe de grandes variétés dans le pagne. Il peut-être long ou court, emperlé ou brodé, troué ou transparent… La palette des couleurs est encore très étendue. Le pagne s'utilise dans la vie de tous les jours et en n'importe quelle circonstance.

Chez les Wolof et les Sérère ,  les femmes portent des pagnes aux couleurs vives, aux dessins batikésou imprimés industriellement. Seule la femme mouride remplace le pagne par un voile.

La femme Diola utilise plutôt le pagne que le boubou et l'homme s'habille d'une tunique en coton qui lui descend jusqu'aux genoux, avec une poche sur le devant et sans couture sur les côtés.

Les hommes Peul nomades accompagne leur boubou bleu foncé en laine d'une culotte courte bouffante, tandis que les femmes porte un pagne court en coton de couleur noire.

Chez les Toucouleur , la tunique de l'homme est courte et blanche par-dessus laquelle se superpose un grand boubou avec une poche triangulaire et en dessous un pantalon court et bouffant. La femme porte une petite chemise en dessous du pagne.

Durand les périodes de fêtes, le costume traditionnel des Bassari se compose d'une peau de chèvre ou de singe attachée au niveau des reins et d'un cache-sexe en fibre tressée chez les hommes. Les femmes, danseuses, portent une parure composée d'un pagne en perles de couleurs vives, descendant jusqu'à mi-cuisse et se terminant par une frange de clochettes qui tintent à chaque mouvement de la danse.

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Les femmes sénégalaises possèdent des bijoux en grand nombre. Elles les portent au cou, aux oreilles, à la taille, aux bras, aux chevilles… Selon les peuples, le métal utilisé diffère, on retrouve entre autres de l'or et de l'argent, des bijoux en aluminium, en laiton ou en cuivre. Les bijoux représentent parfois plus qu'un accessoire de beauté et de séduction, ils symbolisent aussi la classe sociale, le sexe, l'âge et bien sûr l'ethnie d'appartenance.

Les bijoux portés par les femmes Wolof sont essentiellement de grosses boucles d'oreilles en or et des colliers autour du cou et de la taille. Les bijoux wolof possèdent tous un nom particulier. Le long-long désigne des boucles d'oreilles en filigranepour femmes mariées et le tiene-wouroun un tour de cou composé de boules d'or filigranes. A la taille, elles portent les bin-bin ou dial-diali, qui sont des colliers de perles plus ou moins grosses. A l'origine, ce sont les femmes mariées qui doivent les porter pour se protéger et séduire leurs maris, mais actuellement, c'est devenu un effet de mode et beaucoup de jeunes filles en portent déjà ! Il est conseillé de porter au moins un collier de perles rouges, couleur qui protège du sheitan (nom du diable chez les musulmans).

                                        

 

Chez les Sérère, on peut voir des bracelets en cuivre aux bras et aux poignets.

Les Bassarimettent des bracelets en aluminium aux bras et aux chevilles. Les hommes portent aussi des cerceaux de cuivre à la ceinture, une épine de porc-épic au niveau du nez et ornent le lobe de l'oreille de petits anneaux.

Les hommes Peul porte à leur cou des gris-gris en cuir ou en laiton qu'ils confectionnent eux-même. On distinguent les femmes Peul à leurs grosses boucles d'oreilles, légères bien que mesurant de dix à quinze centimètres de diamètre. Parfois, elles mettent des petits anneaux d'or ou d'argent à l'une des narines et de nombreux anneaux à l'oreille. Les jeunes femmes recouvrent leurs bras de bracelets d'or ou d'argent et portent aux chevilles des anneaux en cuivre ou en argent cannelé, symbole de leur condition sociale. En effet, à chaque naissance d'enfant, la femme Peul enlève progressivement ces anneaux et les donne à ses filles. Quand l'une d'elle atteint l'âge de 10-12 ans, la mère les enlève définitivement.

L'hommeToucouleur possèdent aussi des gris-grisà son cou et couvre ses avant-bras de bracelets de cuir avec à l'intérieur des versets du Coran. En période de fêtes, la femme Toucouleur coud à ses cheveux des bijoux qui lui entourent le visage au niveau du front.

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Qu'est-ce qu'on mange ?

Quand les médias parlent de l'Afrique, il est souvent question de faim, rarement de cuisine. Pourtant, au Sénégal, les famines n'existent pas, malgré des conditions climatiques difficiles. Les familles sont solidaires, on s'entraide, mais tout le monde n'a pas les moyens de s'offrir une alimentation variée. 
Un plat sénégalais se compose en général de céréales, de poisson ou de viande et d'une sauce, souvent épicée, pour lier les deux.

             

 

Céréales: du mil, du riz et du fonio
Traditionnellement, beaucoup de plats sont à base de mil. C'est une céréale qui ressemble au maïs, utilisée en couscous ou en farine, avec des feuilles longues qu'on utilise pour fabriquer le toit des cases. Les grains de mil ne sont pas chers, mais très longs à préparer : pendant des heures, les femmes concassent le mil à l'aide de longs 
pilons. De plus, le riz importé d'Asie est moins cher que le mil sénégalais.

C'est pour ces raisons que le riz est de plus en plus utilisé. Les Sénégalais préfèrent le riz brisé, plus goûteux et moins cher, au riz blanchi qu'on mange en Europe. 

Céréale traditionnelle à grains minuscules, le fonio est très digeste. Comme le mil, on le prépare en couscous. Autre similitude avec le mil : avant d'obtenir les graines, il faut traiter longuement le fonio. Heureusement, depuis quelques années, il existe une machine pour décortiquer le fonio.

         

           Poissons
Avec des centaines de kilomètres de côtes, le Sénégal est un pays de pêche. Les poissons constituent une part essentielle de l'alimentation. L'espèce la plus réputée en cuisine est le Thiof, un poisson qui ressemble au merlu. On trouve aussi le khède (brochet), le dème (mulet) ou la diamkarfete (une sorte de grosse daurade). Ceux qui ne peuvent pas trop dépenser, choisissent le yaaboy, une longue sardinelle.

Viande

La viande est chère, l'élevage industriel reste rare. Le porc est pratiquement absent, Islamoblige.

Sauces

Les Sénégalais, comme beaucoup d'Africains, sont de gros consommateurs de bouillon-cube. Traditionnellement, on utilisait d'autres moyens pour donner du goût à un plat : le nététou (les graines fermentées d'un arbre) ou le yet (un mollusque séché et fermenté), à la saveur bien particulière, parfois servi à part et destiné au chef de famille et aux invités.

    

Comment apprendre à cuisiner sénégalais ?

Pour une femme sénégalaise, il est essentiel d'être bonne cuisinière. La cuisine se fait en général à l'extérieur, à la vue de tous. 

Les filles commencent très tôt à aider leurs mères, elles apprennent naturellement les gestes à faire pour préparer les plats. Les livres de recettes n´existent pas! Mais bien sûr, cela ne veut pas dire que les recettes sont secrètes.

2. La sauce

D'abord faites frire les morceaux de poulet isolément dans de l'huile très chaude (ou éventuellement, griller les morceaux de viande). Ensuite, mettez la marinade dans une casserole, ajoutez-y les morceaux de poulet et 2 cubes type Maggi et portez à ébullition pendant 1/4 d'heure. Ensuite laissez mijoter à feu doux pendant deux heures. Goûtez et ajustez les épices (sel, poivre, citron) selon votre goût et au besoin ajoutez de l'eau pour compenser l'éventuelle évaporation de la sauce. Arrêtez le feu quand la fermeté de la viande arrive à souhait.

    3. Le riz

Il vous faut environ 2 volumes d'eau pour 1 volume de riz. Pour 4 personnes, portez à ébullition 3,5 tasses d'eau. Ajoutez 1,5 tasses de riz, un peu de sel et de beurre. Faites cuire à petit feu environ 20 minutes, jusqu'à l'absorption complète de l'eau.

 

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