Les conséquences de la pandémie à ce jour 5 août 2021
Plus de 18 mois que l'association ne peut se rendre sur place pour des distributions de fournitures scolaires .Le Sénégal n'autorise pas les touristes à se rendre dans le pays pour éviter la propagation du virus. Seuls les ressortissants Sénégalais peuvent y séjourner moyennant un test PCR à l'arrivée comme au retour .
Pour combler ce manque , à plusieurs reprises, l'association a envoyé des dons financiers soit pour acheter des produits de premières nécessités ou des fournitures scolaires.
Nous avons poursuivi nos actions mais force est de constater que les dons de toutes sortes se sont raréfiés ... la pandémie a touché toutes les classes sociales .
Néanmoins, nous remercions Mr et Mme L. pour leur générosité et leur don financier
Depuis le début de la crise ,la population sénégalaise a été assez épargnée par la maladie du covid .Par contre, l'absence de touriste a eu un impact pour tous les emplois du tourisme . De nombreux salariés se sont trouvés sans emploi et sans revenus ( serveurs, femmes de ménage, chauffeurs, artisans, hommes d'entretien, jardiniers, etc....)
Un effondrement économique lourd de conséquence .
Voilà que depuis quelques semaines , la covid avec le variant delta se répand à vitesse grand V ... Beaucoup de Sénégalais sont malades mais ne peuvent pas se soigner faute d'argent .Un test PCR coûte 40 000CFA soit 61 € , se faire hospitaliser est très onéreux voire impossible pour la majorité .
( les articles de presse sont édifiants à ce sujet l)
Nous ne les oublions pas !! Alerter par nos partenaires du Sénégal , les problèmes se multiplient !!
- le virus delta se propage à grande vitesse , de nombreux malades dans les hôpitaux et maison de santé . L’accès aux soins est payant , un test PCR 40000 CFA soit 61€ pour une population qui gagne moins de 150€ par mois pour ceux qui ont un travail
- la disparition des touristes et les conséquences ( perte des emplois, effondrement de l’économie ETC
- pas de pluie en juillet alors que c’est la saison . Le réchauffement climatique diminue la saison pluvieuse , conséquences les cultures ne poussent pas , les maïs dessèchent au lieu de s’épanouir
La misère s’amplifie
Difficultés pour se soigner faute d’argent
Difficultés pour se nourrir
Les actualités françaises , européennes n’abordent pas du tout ce qu’endure l’Afrique
L’association Les Petits Momes du Sénégal souhaiterait que les enfants ne pâtissent pas encore pas plus de la misère actuelle
Nous souhaitons venir en aide aux trois écoles de Roff de Sydibougou et de Passa Maounde
Vous pouvez nous joindre au : 06.76.74.50.13
Association Les Petits Momes du Sénégal
15 rue Ernest Dollé
77440 Mary sur Marne
La situation est quand même très catastrophique", affirme d'un air sombre le Dr Diop, les traits tirés alors qu'il ne fait qu'entamer son service de nuit de 12 heures.
A Fann, hôpital de référence proche de l'université, au coeur d'une capitale de plus de trois millions d'habitants, les ambulances amènent des patients au souffle court, venant souvent d'autres hôpitaux.
Plus souvent qu'à leur tour, le Dr Diop est obligé de les renvoyer, par manque d'oxygène.
"On refuse, pas parce qu'on ne veut pas les prendre, mais on n'a pas d'endroit où les mettre pour les prendre en charge. Vous imaginez, on reçoit des malades qui meurent au niveau de la grande porte, ou qui viennent à l'agonie. Parfois même, le médecin, il a les larmes aux yeux", explique-t-il à l'AFP.
Relativement épargné pendant longtemps par la pandémie, le Sénégal, un pays de plus de 16 millions d'habitants, a recensé au total plus de 60.000 contaminations, pour plus de 1.300 décès.
Mais comme le reste de l'Afrique, il subit une troisième vague sans précédent, due au variant Delta. Onze décès ont été enregistrés mercredi et 57 cas graves sont actuellement pris en charge en service de réanimation, selon le ministère de la Santé.
Les hôpitaux de la capitale, en particulier, sont "proches de la saturation" et le personnel "en burn out", avait averti la semaine dernière le directeur national des établissements publics de Santé, Ousmane Dia.
- "Bombe à retardement" -
A l'hôpital de Fann, le service des urgences dispose de 16 lits équipés d'oxygène. Ils sont tous occupés.
Le Dr Diop explique qu'il a dû refuser une vingtaine de malades ces derniers jours, qui n'ont pas eu d'autre choix que de tenter leur chance dans un autre établissement ou de rentrer chez eux.
Le nombre de décès dus au Covid-19 au Sénégal est sous-évalué, selon le jeune médecin, qui souligne qu'"il y a plus de malades qui désaturent (connaissent une chute de leur niveau de saturation en oxygène, NDLR) à la maison qu'à l'hôpital".
"Ce variant est une bombe à retardement. On s'en remet maintenant à la prière", ajoute le Dr Diop.
Sur l'ensemble du pays, les contaminations sont passées de quelques dizaines par jour à la fin du mois de juin à un pic de 1.700 en juillet. Jeudi, près de 900 nouveaux cas ont encore été annoncés.
"Les sujets jeunes sont de plus en plus atteints", souligne Macodou Mbodji, médecin-coordinateur du service de réanimation des patients Covid à l'hôpital Idrissa Pouye, également à Dakar.
Son établissement ne manque pas d'oxygène, car il possède sa propre unité de production. Mais les neuf lits en réanimation, réservés aux cas les plus graves, sont occupés. Le taux de mortalité y est d'environ 33%.
La situation est quand même très catastrophique", affirme d'un air sombre le Dr Diop, les traits tirés alors qu'il ne fait qu'entamer son service de nuit de 12 heures.
A Fann, hôpital de référence proche de l'université, au coeur d'une capitale de plus de trois millions d'habitants, les ambulances amènent des patients au souffle court, venant souvent d'autres hôpitaux.
Plus souvent qu'à leur tour, le Dr Diop est obligé de les renvoyer, par manque d'oxygène.
"On refuse, pas parce qu'on ne veut pas les prendre, mais on n'a pas d'endroit où les mettre pour les prendre en charge. Vous imaginez, on reçoit des malades qui meurent au niveau de la grande porte, ou qui viennent à l'agonie. Parfois même, le médecin, il a les larmes aux yeux", explique-t-il à l'AFP.
Relativement épargné pendant longtemps par la pandémie, le Sénégal, un pays de plus de 16 millions d'habitants, a recensé au total plus de 60.000 contaminations, pour plus de 1.300 décès.
Mais comme le reste de l'Afrique, il subit une troisième vague sans précédent, due au variant Delta. Onze décès ont été enregistrés mercredi et 57 cas graves sont actuellement pris en charge en service de réanimation, selon le ministère de la Santé.
Les hôpitaux de la capitale, en particulier, sont "proches de la saturation" et le personnel "en burn out", avait averti la semaine dernière le directeur national des établissements publics de Santé, Ousmane Dia.
- "Bombe à retardement" -
A l'hôpital de Fann, le service des urgences dispose de 16 lits équipés d'oxygène. Ils sont tous occupés.
Le Dr Diop explique qu'il a dû refuser une vingtaine de malades ces derniers jours, qui n'ont pas eu d'autre choix que de tenter leur chance dans un autre établissement ou de rentrer chez eux.
Le nombre de décès dus au Covid-19 au Sénégal est sous-évalué, selon le jeune médecin, qui souligne qu'"il y a plus de malades qui désaturent (connaissent une chute de leur niveau de saturation en oxygène, NDLR) à la maison qu'à l'hôpital".
"Ce variant est une bombe à retardement. On s'en remet maintenant à la prière", ajoute le Dr Diop.
Sur l'ensemble du pays, les contaminations sont passées de quelques dizaines par jour à la fin du mois de juin à un pic de 1.700 en juillet. Jeudi, près de 900 nouveaux cas ont encore été annoncés.
"Les sujets jeunes sont de plus en plus atteints", souligne Macodou Mbodji, médecin-coordinateur du service de réanimation des patients Covid à l'hôpital Idrissa Pouye, également à Dakar.
Son établissement ne manque pas d'oxygène, car il possède sa propre unité de production. Mais les neuf lits en réanimation, réservés aux cas les plus graves, sont occupés. Le taux de mortalité y est d'environ 33%.
Le Sénégal a acheté 200 000 doses du Sinopharm, dont 10 % cédées aux voisins gambien et bissau-guinéen, et reçu plus de 300 000 doses d’AstraZeneca dans le cadre du programme international Covax, destiné à assurer aux pays pauvres l’accès à la vaccination. Plus de 362 000 personnes ont été vaccinées, pour une population d’environ 17 millions d’habitants. « Il y a des réticences mais c’est difficile à mesurer », admet le docteur Badiane
Il nous semblait important de vous faire part de la situation actuelle par les témoignages de la presse mais aussi de vous informer par des contacts avec des sénégalais.
Ils vivent avec la peur d'attraper la maladie et s'inquiètent pour leurs enfants vu la difficulté à les nourrir .
Une campagne de vaccination a commencé mais la population reste septique , elle a peur et doute de l'efficacité du vaccin
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